Moi je ne savais pas. Je tombe sur une recette où il faut en mettre 100 g. Je demande à mon entourage « Mais qu'est ce que c'est la Maïzena ? » à quoi on me répond « C'est comme de la farine ».
Très bien. Je vais faire un flanc alors. Et comme je l'ai vu à l'instant sur le net, la Maïzena c'est comme la farine sauf que ça revient à en mettre deux fois moins. Donc l'équivalent 50 g de Maïzena, c'est 100 g de farine ? Je modifie consciencieusement la recette et remplace donc les 100 g de Maïzena par 200 g de farine.
L'image est trompeuse, ce flanc était dégeulasse, avec des gros grumeaux de farine en plein milieu. Du coup après m'être fait moquer, j'ai re-modifié la recette en corrigeant : non pas 200 g de farine, mais 50 g. Oui parce que la Maïzena, c'est comme de la farine, mais deux fois plus léger (du coup on peut en mettre deux fois plus, malin !).
La prochaine fois, je ferais une tarte, mais je veux plus jamais entendre parlé de Maïzena.
Autrement moins important, Zirgouflex et moi partons en cance-va comme dirait je-sais-pas-qui. Trois semaines loin de l'Île-de-France. Je vous aurais bien fait un p'tit jeu spécial vacances, mais j'ai pas eu le temps, ni le courage.
Je ne sais pas trop quel nom utiliser pour qualifier le chauffeur. J'hésite entre « boulet », « gros con », « connard » ou encore « gros blaireau puant à qui je vais crever les pneus ».
Et qu'on ne me sorte pas l'excuse du « Ouai, mais tu sais, des fois quand tu te gares à côté d'un mec mal garé t'es obligé d'être mal garé ». Ça ne se voit pas sur la photo, mais y avait pas mal de soleil et il faisait chaud. Ce « gros blaireau puant à qui je vais crever les pneus » s'est simplement mis à l'ombre pour pas avoir trop chaud en rentrant de course. Autre explication : ça ne se voit pas non plus sur la photo, mais sa voiture était luisante, belle comme neuve. Il avait peut-être peur qu'on lui abîme à coups de portières. Dommage que je sois si bien élevé, sinon il en aurait préféré un, coup de portière, c'est sûr.
Quoi qu'il arrive, un Mardi 14 Juillet, sur le parking d'un supermarché blindé, c'est pas vraiment normal.
Et dire que j'ai pas eu mon permis parce que j'ai pas réussi à me garer correctement...
Pour ceux qui ne savent pas lire, il y a un jeu-où-on-est-obligé-de-perdre en bas de page (de toute façon, si vous savez pas lire...)
Toute personne ayant déjà pris le métro ou le train dans une (assez) grande ville connait les tourniquets. Depuis l'avènement du Pass Navigo qui permet à chaque usager d'activer le tourniquet grâce à une carte magnétique (quand elle fonctionne), une nouvelle et très originale danse est née. Nous l'appellerons : La danse des tourniquets.
Prenez le temps d'observer le passage aux tourniquets ; admirez l'ingéniosité humaine vis à vis de la façon de présenter ce pass selon un rapport propre à chaque individu, alliant un gain de temps et une minimisation des dépenses en énergie. Nous pouvons ainsi déterminer plusieurs stratégies :
• Stratégie classique :
L'usager sort son pass à l'avance et le présente de la main droite en toute simplicité. L'avantage de gain de temps est inestimable, sauf dans le cas où l'individu en question a oublié de sortir son pass à l'avance. Celui-ci reste alors planté devant le tourniquet, comme un con, à chercher sa carte dans son sac, porte-feuille, pantalon, ... En plus de perdre du temps, il fait chier tout le monde.
• Stratégie trans-sac-à-main :
Le pass se trouve négligemment au fond du sac-à-main. L'usager n'a qu'à déposer son sac sur la borne et attendre le *BIP*. L'avantage est que l'on sait toujours où est la carte et cette stratégie ne demande aucune préparation. L'épaisseur du sac-à-main empêche parfois la bonne communication avec la borne. On se retrouve alors avec des femmes tapant désespérément leur sac-à-main sur la borne pensant que ça ira plus vite. De plus, les femmes portent plus souvent leur sac-à-main à gauche, ce qui les oblige à le faire basculer à droite au dernier moment. Enfin, vous n'êtes pas à l'abris que la carte se glisse à des endroits inimaginables du sac. Vous serez alors forcé de plonger votre main dans le sac.
• Stratégie trans-poche-de-manteau :
Essentiellement pratiquée par des hommes (car absence de sac-à-main) les avantages sont les mêmes avec des inconvénients en moins. La carte se trouve quoiqu'il arrive toujours au même endroit (elle ne changera pas de poche, à priori). L'épaisseur du manteau est négligeable d'autant plus que c'est l'intérieur du manteau qui est présenté et non l'extérieur. Là où ça devient intéressant c'est lorsqu'on compare avec la stratégie classique. En effet il paraît débile de mettre la main dans la poche mais de ne pas sortir la carte (gain d'énergie sûrement). De plus, à moins de faire une taille idéale, il est souvent indispensable de se courber pour atteindre la borne, bien plus basse que n'importe quelle poche de manteau (perte d'énergie). Cette stratégie est selon moi l'une des meilleurs, bien que je ne la pratique pas moi-même. Cela dit, on a l'air d'un con en se penchant débilement sur la droite et en collant son manteau comme si la borne avait trop froid. Mais bon...
• Stratégie tricheuse :
Cette stratégie consiste à se passer de la carte, à courir de toute ses forces et à sauter par dessus la borne. Il est aussi possible de passer en même temps qu'un autre usager (avec ou sans son accord), ceci impliquant qu'au moins 50% des usagers préfèrent une autre stratégie que la stratégie tricheuse. Cependant, le désavantage est important. Il est nécessaire de lutter contre les agents de sécurité à chaque passage de tourniquet. De plus, cette stratégie est associée à une exclusion sociale importante. Si vous n'en avez cure, sachez que c'est la meilleure solution d'un point de vu purement pécuniaire. Mais l'argent ne fait pas tout, hein ?
Je vous aurais bien fait des dessins, mais j'en suis incapable, alors vous vous contenterez de ceci :
Cliquez sur la borne (là où il y a les flèches) au moment où celle-ci s'active (flèche verte au lieu de croix rouge).
